L'économie souhaitable dans les yeux d'une étudiante
La formulation « l’économie souhaitable, c’est pour demain ou pour jamais ? » n’est pas une question à mes yeux : c’est une évidence.
On ne peut concevoir l’économie de demain autrement qu’en un levier de transformations dont le monde a besoin pour faire face aux enjeux grandissants du XXIe siècle. Pour parler ici du rôle des entreprises qui est en mutation constante, il me semble que ces acteurs vont devoir dépasser largement leur rôle économique pour prendre part au développement de leur écosystème, interne et externe. Au-delà des démarches de RSE et de mécénat qui sont en structuration aujourd’hui, j’imagine une réelle refonte des modes de pouvoir dans l’entreprise, l’accroissement de l’actionnariat salarié, une redistribution des dividendes pour réinjecter dans des projets de développement RH, ainsi que l’allocation d’une partie des ressources financières et humaines de l’entreprise sur des projets porteurs de changement qui accompagnent les besoins territoriaux, pour ne citer que ces exemples.
Le rôle des entreprises dans l’« économie souhaitable de demain » va nécessairement être bousculé. A mes yeux, les acteurs économiques devront être source de développement humain, porteurs d’utilité sociale, transparents, flexibles et faire preuve davantage d’humilité, quitte à produire différemment, quitte à produire moins.
Je crois sincèrement que la performance n’ira pas sans l’engagement et que le monde économique ne peut se départir de la responsabilité qui lui incombe, à la fois auprès des collaborateurs d’une entreprise, mais aussi auprès du corps social tout entier.