Denis Duverne — Les Entretiens de Valpré

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Au croisement de l’entreprise et de la personne humaine

Denis Duverne

Président du conseil d’administration d’AXA, philanthrope né à Lyon, il vient de lancer avec son épouse Sylvie une fondation familiale, sous l’égide de la Fondation Saint-Irénée, qui porte le nom de Borénis.

Denis Duverne est intervenu de la 19è édition des Entretiens de Valpré - le 19 novembre prochain - aux côtés de Marguerite Bérard et François Mollins sur le thème « Le courage de se réinventer ».

Quelles sont vos convictions sur la philanthropie ?

Quand on a beaucoup reçu, c’est normal de donner à la fois de son argent et de son temps.

Cela fait partie de mon éducation, et j’en suis reconnaissant à l’égard de mes parents, et de mes convictions. Le don est essentiel pour alimenter les actions des associations et fondations, qui sont une source d’innovation, de transformation de la société et de progrès social et contribuent ainsi au bien commun.

En décembre 2018, j’ai lancé avec Serge Weinberg l’initiative « Changer par le don » qui invite chacun à donner 10% de son revenu annuel ou de son patrimoine à des causes caritatives et à s’engager au côté des associations et fondations. C’est à la portée de la plupart d’entre nous. Pourquoi « Changer par le don » ? Parce que le monde associatif change la société et parce qu’en s’engageant, on se transforme soi-même.

Pourquoi lancer votre propre fondation ?

Avec mon épouse, j’ai souhaité créer une fondation familiale pour deux raisons : associer nos enfants à nos décisions mais aussi profiter de cessions de participations dans des sociétés non cotées que j’ai accompagnées dans leur démarrage pour doter la fondation et participer au bien commun. Elle agira dans le cadre des axes majeurs de la Fondation Saint-Irénée.

Pourquoi avoir choisi la Fondation Saint-Irénée pour abriter votre fondation ?

Parce que je suis Lyonnais de naissance et que j’aime les engagements du catholicisme social « à la lyonnaise » : une attention aux plus vulnérables discrète et efficace. Je suis un observateur attentif depuis plusieurs années des réalisations concrètes de cette fondation dynamique et agile qu’est la Fondation Saint-Irénée. Le premier contact a eu lieu en octobre et, en décembre, notre fondation était née !

Pourquoi le nom Borénis ?

Cela ne vient pas d’entre Saône et Rhône ! C’est le nom d’une balise à la sortie du petit port de Bretagne où nous passons une partie de nos vacances. Et ce nom, proposé par un de nos enfants, a recueilli le maximum de suffrages.

 

* Entretien réalisé par la rédaction du magazine de la Fondation Saint-Irénée
 

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